Prochaine réunion du collectif

Elle se tiendra le samedi 2 mars à 14h à la Locale, 13 rue Pujol à Saint Girons, comme d’habitude…

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ATTENTION: CHANGEMENT D’ADRESSE

Le CAFCA a une nouvelle adresse mail, vous pouvez désormais nous écrire ici:

cafca@riseup.net

Nous avons perdu toutes les informations contenues dans la précédente boite mail, donc n’hésitez pas à nous écrire pour nous redonner votre adresse!

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Prochaine réunion du CAFCA

La prochaine réunion du collectif aura lieu le samedi 2 février à 14h à la Locale, 13 rue Joseph Pujol à Saint Girons.

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Action collective: « Nous ne paierons pas la taxe d’habitation »

Rendez-vous pour une action collective le vendredi 25 janvier à 14 à FOIX sous la halle Vilotte. Soyons nombreux!

Pensez à vous munir de vos éventuels avis de paiement

Et pour plus d’informations, voici le tract:

tract taxe d’ habitation

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Prochaine réunion du CAFCA

La prochaine réunion du collectif se tiendra le samedi 5 janvier à La Locale, 13 rue Joseph Pujol, Saint Girons à 14 heures. Venez donc!

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Réponse du CAFCA au président du conseil général d’Ariège

A l’attention de M. Bonrepaux, président du Conseil général d’Ariège.

Monsieur le président,

Les actions du collectif Cafca (Collectif d’autodéfense face au contrôle de l’administration) consistent à dénoncer l’acharnement de l’administration sur les pauvres, notamment les discrètes mais régulières radiations du R. S. A. Deux fois par mois, dans des locaux du Conseil général, de nombreux allocataires du R. S. A sont convoqués devant un tribunal pour chômeurs pudiquement nommé « Commission de solidarité territoriale » (C. S. T).
En perturbant la tenue de quelques CST ces derniers mois, nous avons rendu visible le véritable objet de ces commissions : sortir les R. S. A-stes du dispositif, c’est à dire suspendre leurs allocations. C’est pour cette raison que, depuis, les C. S. T se tiennent sous protection policière avec filtrage à l’entrée des locaux.

C’est avec surprise que nous avons lu dans la presse la réponse que vous avez faite à ces modestes occupations : loin de nous démentir et de jouer hypocritement le rôle d’élu de gauche outragé, dont vous êtes pourtant coutumier, vous avez martialement proclamé devant un parterre de journalistes que oui, nom de nom, il faut radier, et il va falloir radier toujours davantage. Il est bien fini le temps où vous vilipendiez le libéralisme de la droite au pouvoir. Vous avez au contraire annoncé que vous prévoyiez 452 radiations d’ici la fin de l’année 2012, ce qui représente 10% des « bénéficiaires » du R. S. A en Ariège. Vos objectifs chiffrés discréditent totalement votre engagement à faire du « cas par cas » ; sans doute vous rendez-vous compte à présent du peu de tenue de vos propos, mais enfin la boulette est faite.

La violence de vos propos a estomaqué plus d’un lecteur de la Gazette ariégeoise dans la semaine du 21 septembre. Embrassant le populisme le plus vulgaire, vous affirmez sans honte qu’on ne compterait plus parmi les allocataires « les gens de mauvaise foi », « les tricheurs », ceux « qui se moquent de vous avec des projets ubuesques », et ceux même « qui n’y ont pas droit ». Octroyer 400 euros par mois à cette engeance ferait gaspiller de l’argent au contribuable, etc. Bref, on connaît la chanson, vous avez simplement déversé les quelques poncifs culpabilisants qui font office de discours aux élus de toutes tendances.

Vous dites que vous devez répondre des choix budgétaires du département devant vos « administrés ». Voilà qui a de quoi surprendre. Jusqu’ici les « administrés » n’ont jamais eu leur mot à dire sur le bon usage des deniers publics. Qui a souvenir d’avoir un jour souhaité construire un énième rond-point ou payer si cher la calamiteuse gestion de l’eau ? Alors pourquoi cette fois faire comme si vous les preniez en compte, ces « administrés » ? La réponse est évidente : vous avez besoin qu’ils vous élisent, encore et encore, pour conserver votre statut social et votre pouvoir. Un pouvoir immense, si l’on considère que vous avez quasiment droit de vie et de mort sur un allocataire que vous jugez « fainéant » ; mais un pouvoir minuscule en fait, quand on sait les limites qui vous sont imparties par le contexte de la crise économique. Comme à l’accoutumée le budget concerne le petit peuple pour les « efforts » à faire, jamais pour les dépenses.

Les industries ont toutes été délocalisées dans des pays où le coût du travail est encore moins cher. Et ce n’est pas la mascarade du Parc naturel régional ( P. N. R ) qui risque de redynamiser l’économie de notre département sinistré. L’Ariègeland dont vous rêvez n’offre pas d’emplois durables, à peine permet-il à quelques chômeurs de se changer magiquement en auto-entrepreneurs qui continuent de vivre en dessous du seuil de pauvreté dix mois par an ; de transformer les paysans en paysagistes ; les petits producteurs en marchands de noël ; les commerçants de proximité en animateurs de ce grand parc à thème ; les villages en carte postale pour touristes. D’autant plus qu’avec les 26 heures de travail hebdomadaires que vous aimeriez rendre obligatoires pour les fainéants qui vivent grassement du R. S. A, vous risquez de supprimer le peu de travail salarié disponible.
à ceux qui se demanderaient encore « pourquoi il y a tant de R. S. A-stes en Ariège », nous préférons rappeler en lieu et place de vos boniments, M.Bonsommeil, quelques évidences économiques :

– Comme il n’y pas de travail ailleurs non plus et sous la pression des loyers exorbitants, de plus en plus de pauvres partent vers les campagnes en espérant y survivre plus dignement.

– Tous les pauvres, qu’ils travaillent ou non, le savent : on ne vit pas décemment avec 400 euros par mois. Mais l’obole a beau être dérisoire, il nous faut encore la mériter dans le cadre du dit « contrat d’insertion ». Un « contrat » léonin, puisque les deux parties ne sont en rien égales et que nous sommes contraints de le signer. Un contrat de dupes, surtout : en l’absence d’emploi, nous voilà contraint d’en simuler la recherche, de jouer la comédie de « l’employabilité ». Nous devons laisser l’état inspecter les moindres recoins de notre vie privée ( le contrat peut nous enjoindre à arrêter de boire, trouver un logement, un véhicule, travailler pour des miettes dans une entreprise d’insertion, maigrir, grossir… ), « concevoir des projets » qui rentrent dans des cases bien définies, puis suivre notre dossier, le compléter, le corriger. En un mot, nous travestir en bureaucrates de nos propres vies en attendant une prochaine convocation.

– Le stock incompressible d’inemployables dont nous faisons partie nous pose bien plus problème en terme de survie qu’il n’en pose au fonctionnement du marché du travail. En effet, sans chômeurs, comment pourrait-on exercer une pression raisonnable sur les salaires et faire travailler tout le monde au plus bas coût possible ? De peur de se retrouver au chômage, les salariés acceptent des travaux pénibles, un temps de travail variable et incertain pour des salaires de plus en plus maigres. Les chômeurs qui doivent arracher à Pôle Emploi leurs indemnités – pour lesquelles ils ont pourtant cotisé jusque-là – redoutent quant à eux une radiation arbitraire qui les rendrait « R. S. A-stes ».
Ces catégories – travailleur, chômeur, R. S. A-ste – n’en sont pas vraiment puisque chacun ou presque passe régulièrement de l’une à l’autre. Néanmoins elles ont ceci de commode qu’elles nous rappellent qu’on peut toujours tomber plus bas et qu’on est pas si mal à sa place, aussi précaire soit-elle. Aussi en faites-vous un usage immodéré, M. Bontrépas, en opposant constamment les bons travailleurs aux mauvais chômeurs dans vos discours démagogiques.

– Il est particulièrement désagréable de se voir taxer de parasites quand, malgré soi, on rend si bien service à l’économie. Car personne n’est sans savoir que le maigre pécule des allocataires du R. S. A se consume intégralement en logement, alimentation et tabac et retourne donc presque immédiatement dans les caisses de l’état – sous forme de T. V. A ( la principale recette du budget de l’état ) – , des propriétaires et des commerçants.

Nous avons décidé de vous répondre, M. Bonnenuit, car nous refusons d’être une fois de plus culpabilisés et utilisés comme une force de travail à bon marché. Nous préférons tenter de nous organiser collectivement, pour que l’emprise de cette administration au service d’une économie en restructuration nous soit moins insupportable.

En se moquant de l’attention que vous voudrez bien porter à l’expression de notre colère, nous vous prions de croire, M. Somnifère, à l’expression de notre profond mépris de classe. Chacun son tour.

Des membres du collectif Cafca.
caf.ca@laposte.ne

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Prochaine réunion du collectif

La prochaine réunion du collectif se tiendra samedi 1er décembre à 14h à « la locale » 13 rue Joseph Pujol
à Saint-Girons. Venez nombreux!

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télécharger le PDF de l’article de la gazette ariègoise octobre 2012

article de la gazette ariègoise octobre 2012

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Article de l’express sur les auto-entrepreneurs

Auto-entrepreneurs: cotisations sociales alignées sur celles des entrepreneurs individuels
L’express, Octobre 2012

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. A la surprise générale, le projet de Budget 2013 présenté vendredi 28 septembre prévoit « un alignement » du régime de cotisations sociales des auto-entrepreneurs sur celui des entrepreneurs individuels. Vidant de fait ce dispositif d’une grande partie de ses avantages.

« C’est la mort de l’auto-entrepreneur. On s’y attendait, mais personne ne nous a prévenus. » Grégoire Leclercq, président de la Fédération des auto-entrepreneurs (FEDAE) est furieux. Cette décision d’aligner les cotisations sociales des auto-entrepreneurs , « sans aucune concertation » avec les premiers concernés « est purement scandaleuse ». Comme pour beaucoup, ils l’ont découvert lors de la présentation du budget 2013, le 28 septembre. Par cette augmentation des cotisations sociales, « c’est le régime micro-social qui est touché », ajoute- t-il, dépité.
Sylvia Pinel, ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme n’a pas tardé à réagir à leur demande de rendez-vous pour obtenir des éclaircissements. Avec François Hurel, président de l’Union des Auto-Entrepreneurs (UAE), iIs seront reçus dès midi, ce lundi 1er octobre. Une économie de 130 millions d’euros Pour le ministère de l’Emploi et du travail, qui entend compenser un manque à gagner pour la Sécurité sociale, cet « alignement du dispositif d’auto entrepreneur » sur celui des autres entrepreneurs individuels représentera une économie de 130 millions d’euros, précise le projet de loi de finances pour 2013. Une décision difficile à comprendre pour les intéressés : le régime assurance maladie des auto-entrepreneurs ne serait en effet pas déficitaire. Selon les derniers chiffres parus, 70% d’entre eux ont opté pour ce régime, comme cadre légal d’une activité complémentaire à leur statut de salarié.

Corriger des dérives
Lancé en 2009 pour encourager la création d’entreprises, l’auto entepreneur bénéficie notamment d’un régime simplifié de calcul et de paiement des cotisations et contributions sociales obligatoires, de démarches simplifiées et d’une imposition avantageuse. Ce statut, décrié par les artisans et commerçants qui estiment qu’il favorise une concurrence déloyale, était sous la loupe du gouvernement. Pendant sa campagne, François Hollande avait dit vouloir corriger ses « dérives », notamment parce que ce statut « reste peu protecteur socialement ». La ministre de l’Artisanat, Sylvia Pinel, avait annoncé « des ajustements » début 2013 en « concertation » avec les organisations représentatives. « Si on leur demande un effort, c’est qu’on les reconnaît » Samedi 29 octobre, le ton se vouliat plus optimiste chez les organisations représentant ce régime. « Une négociation était en cours, elle a été interrompue par Jean-Marc Ayrault, qui a tranché. D’où l’importance de la réunion de lundi avec la ministre Sylvia Pinel », a déclaré à l’AFP Cyrille Darrigade, vice-président de la FEDAE. Pour le président de l’Union des auto-entrepreneurs (UAE), François Hurel, il faut « regarder plus attentivement le projet », débattu au Parlement dans les prochaines semaines, qui pourrait, selon lui, aboutir à une hausse de 3% des cotisations. « Mais il n’est pas illogique qu’on demande aux auto-entrepreneurs de participer à l’effort demandé à l’ensemble du pays. D’ailleurs, si on leur demande un effort, c’est qu’on les reconnaît », a-t-il noté. « J’ai rencontré Mme Pinel plusieurs fois et elle nous a expliqué vouloir faire une analyse. J’ai la conviction qu’à terme, chacun reconnaîtra que ce statut est une bonne chose », a-t-il prédit.

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Article de la dépêche du midi le 03/10/2012

Saint-Girons. La commission de contrôle du RSA sous protection rapprochée
La dépêche du midi, le 03/10/2012

La commission chargée du contrôle de l’attribution du RSA s’est réunie hier, à Saint-Girons, sous protection policière. Une vingtaine de manifestants ont été tenus à l’écart. Une vingtaine de personnes se présentant comme des chômeurs, des locataires, des allocataires, des intermittents du travail, des travailleurs pauvres se sont rassemblées à proximité du centre local des actions pour le développement social et la santé, petite rue Villefranche, à Saint Girons, hier matin. Ils étaient là pour soutenir certains bénéficiaires du RSA qui selon l’expression consacrée risquaient «d’être sortis du dispositif» par la commission de solidarité territoriale. Les manifestants se sont contentés de distribuer des tracs dans un quartier très surveillé par de nombreux gendarmes, visibles à proximité du bâtiment où se tenait cette réunion, mais également à certains carrefours de la cité couserannaise. Ce collectif d’autodéfense face au contrôle de l’administration a engagé la discussion avec les passants pour expliquer le refus du diktat d’un pouvoir froid et implacable. «Nous sommes nombreux à devoir nous serrer constamment toujours plus la ceinture, à faire des pirouettes pour payer les factures. Nous subissons la violence d’administrations qui nous veulent isolés et culpabilisés. Nous exigeons que celui ou celle qui passe devant ce tribunal qu’est la CST soit accompagné, qu’il y ait au moins égalité numérique entre le jugé et son jury, lors de ce moment humiliant et angoissant». Le même collectif a perturbé le déroulement des réunions de cette commission, au cours des dernières semaines, notamment à Saint-Girons et Pamiers, provoquant une réaction très vive du président du conseil général, Augustin Bonrepaux, et du vice-président en charge de la solidarité, André Montané. «Il ne s’agit pas d’une allocation, mais d’un revenu, rappelait Augustin Bonrepaux, dans nos colonnes, voici quelques jours (voir «La Dépêche» du 20 septembre dernier). Les allocataires ont des droits mais ils ont également des devoirs, dont celui de rechercher activement des pistes d’insertion» […] «Nous avons parfois affaire à des gens de mauvaise foi, avait conclu le président du conseil général. Face à eux, je ne durcis pas le ton. J’ai toujours dit que je ne paierai pas le RSA sans contrepartie».

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